Un accord d’envergure, estimé à près de 4 000 milliards de francs CFA (6,8 milliards de dollars américains), a été signé ce mercredi 14 mai 2025 entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis, marquant une étape significative dans leur coopération économique. Trois mémorandums d’entente ont été paraphés en marge d’un sommet des entreprises de la Chambre de commerce américaine à Abidjan, promettant des investissements substantiels dans des secteurs clés.
« Près de 4.000 milliards de francs CFA (6,8 mds USD) d’investissements pourraient découler de ces accords », a déclaré Mamadou Sangafowa Coulibaly, ministre ivoirien des Mines, du pétrole et de l’énergie. L’accord phare, d’une valeur de plus de 3 000 milliards de FCFA (5,1 milliards USD), concerne la construction d’une deuxième raffinerie de pétrole en partenariat avec la Société ivoirienne de raffinerie (SIR) et l’entreprise américaine Yaatra. « Aujourd’hui nous avons besoin de doubler de capacités (de raffinage) et les deux sociétés « devraient travailler pour mobiliser des ressources pour la construction d’une deuxième raffinerie », a précisé le ministre.
Un deuxième protocole d’accord vise l’exploitation de deux blocs pétroliers de la Société nationale d’opérations pétrolières de Côte d’Ivoire (Petroci) en collaboration avec Valco Energy Systems. Un autre mémorandum, signé avec l’entreprise solaire Sun Africa, prévoit une aide technique et financière pour renforcer le réseau électrique ivoirien. « Nous avons besoin de l’expertise américaine, de son savoir-faire pour exploiter au mieux nos ressources naturelles », a souligné le ministre Coulibaly.
« L’énergie est à la base de tous les autres secteurs… Donc ce qu’on a vu aujourd’hui, c’est historique », s’est réjouie Jessica Davis Ba, ambassadrice des États-Unis en Côte d’Ivoire. Troy Fitrell, haut responsable américain, a mis en avant la volonté de l’administration Trump de « faire de la diplomatie commerciale un pilier » de son engagement en Afrique, avec pour objectif d’« augmenter les exportations et les investissements américains en Afrique, éliminer notre déficit commercial et promouvoir une prospérité partagée ».
Les échanges commerciaux bilatéraux s’élevaient déjà à 1,6 milliard de dollars en 2024.
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