Dans la province de l’Ituri, les étals du marché de Dzudda, autrefois témoins de conflits, résonnent à nouveau des murmures du commerce et de la coexistence. Fermé depuis 2022 suite à de violentes confrontations entre les communautés Hema et Lendu, ce haut lieu de négoce, ainsi que ceux de Masumbuko, Gina et Nyampala, ont rouvert leurs portes.
Une victoire pour la paix, orchestrée avec le soutien de la MONUSCO, qui voit dans la reprise des activités économiques un puissant levier de réconciliation. « Toutes les communautés se retrouvent ici », se réjouit Christine Gbosi, une vendeuse dont le sourire illumine les allées bondées. Pour elle, comme pour de nombreuses familles, la réouverture signifie le retour à la seule source de revenus qui leur permette de survivre.

La MONUSCO a initié des cadres de dialogue pour rapprocher les populations et promouvoir les échanges commerciaux comme alternative à la violence. Héritier Dhesa Dezunga, de la société civile de la chefferie des Bahema Nord, salue cette reprise. « Cette reprise a été rendue possible grâce à l’intervention de la MONUSCO. C’est un signe encourageant », a-t-il indiqué.
Au-delà des transactions, ces marchés sont des espaces vitaux de rencontre et de cohésion sociale. Des patrouilles régulières des Casques bleus, souvent conjointes avec les forces de sécurité nationales, garantissent la sécurité, offrant un soulagement bienvenu aux habitants. La dynamique est claire. Quand les marchés prospèrent, la paix s’enracine. « Nous ne voulons plus de guerre, nous voulons la paix », clame Christine, résumant l’espoir de toute une région.


Journaliste économique, je décrypte l’actualité financière et les tendances du marché. Spécialiste en communication des organisations, j’analyse leurs stratégies. Consultant, j’élabore des stratégies de communication globale percutantes pour les entreprises. Mon expertise se situe à l’intersection de l’économie, de la communication et du conseil.