Alors que l’Afrique se positionne comme un moteur de croissance économique mondiale, les dernières « Perspectives économiques en Afrique 2025 » (PEA 2025) de la Banque Africaine de Développement (BAD) dessinent un tableau nuancé. La croissance continentale est projetée à 3,9 % en 2025 et 4 % en 2026, défiant les incertitudes géopolitiques mondiales. Vingt-et-un pays africains devraient même franchir le cap des 5 % dès l’an prochain.
Cependant, au cœur du continent, l’Afrique centrale fait face à un ralentissement, avec une croissance attendue à 3,2 %. Cette décélération contraste avec la dynamique de l’Afrique de l’Est (5,9 %) ou de l’Ouest (4,3 %), soulignant la nécessité de politiques adaptées pour dynamiser la région.
Intitulé « Tirer le meilleur parti du capital de l’Afrique pour favoriser son développement », le rapport de la BAD, insiste sur le potentiel inexploité. Le continent pourrait mobiliser 1 430 milliards de dollars supplémentaires de ressources internes.
Un impératif alors que 15 pays africains luttent contre une inflation à deux chiffres et que les paiements d’intérêts engloutissent 27,5 % des recettes publiques. Comme l’a souligné Kevin Urama de la BAD, « l’Afrique doit désormais se tourner vers elle-même » pour financer son avenir.

Journaliste économique, je décrypte l’actualité financière et les tendances du marché. Spécialiste en communication des organisations, j’analyse leurs stratégies. Consultant, j’élabore des stratégies de communication globale percutantes pour les entreprises. Mon expertise se situe à l’intersection de l’économie, de la communication et du conseil.