La République Démocratique du Congo s’apprête à franchir un nouveau palier diplomatique majeur. Au 1er janvier 2026, la RDC rejoindra le prestigieux Conseil de Sécurité des Nations Unies en tant que membre non permanent, une opportunité stratégique pour porter la voix de l’Afrique et peser sur les défis mondiaux.
Aux côtés du Danemark, de la Grèce, du Pakistan, du Panama et de la Somalie, la RDC prendra place parmi les dix membres non permanents, intégrant le cercle des quinze États qui composent cet organe décisionnel crucial. Si le droit de veto reste l’apanage des cinq puissances permanentes, le rôle de la RDC sera loin d’être anecdotique. En tant que membre des comités de sanctions et potentielle coprésidente de dossiers sensibles, le pays disposera d’un véritable levier d’influence.
Cette arrivée intervient alors que les appels à la réforme du Conseil de Sécurité se multiplient, dénonçant son manque de représentativité. En attendant une hypothétique refonte, ces sièges non permanents demeurent la principale voie d’accès pour les pays en développement sur la scène décisionnelle onusienne, d’autant plus vitale face à la succession de crises mondiales, de l’Ukraine à Gaza en passant par le Soudan.
La RDC aura la lourde tâche de faire entendre sa voix et d’œuvrer pour des compromis dans un contexte diplomatique complexe.

Journaliste économique, je décrypte l’actualité financière et les tendances du marché. Spécialiste en communication des organisations, j’analyse leurs stratégies. Consultant, j’élabore des stratégies de communication globale percutantes pour les entreprises. Mon expertise se situe à l’intersection de l’économie, de la communication et du conseil.