La transformation numérique est le moteur inattendu de l’Afrique, promettant de remodeler son économie et de réduire ses inégalités. Au cœur de cette révolution, la régulation des TIC est le pilier indispensable. Pourtant, malgré des avancées, l’Afrique peine à s’aligner sur les standards mondiaux, avec seulement 18% des pays atteignant le niveau de maturité G4 en 2024, loin derrière la moyenne mondiale de 38% en 2022.
Selon le récent rapport de l’UIT (avril 2025), « Measuring digital development », l’élan réglementaire post-COVID-19 semble s’essouffler. Cependant, un vent d’espoir souffle sur la catégorie G3 (avancé), qui connaît une forte croissance. Ce niveau indique un cadre légal propice à l’investissement et à l’innovation, stimulant la concurrence et protégeant les consommateurs.
Si le Rwanda, le Nigeria ou le Kenya sont des leaders (G4), la majorité du continent, notamment en Afrique Centrale, reste bloquée dans les niveaux intermédiaires, soulignant des lacunes en expertise et en financement. Malgré cette hétérogénéité, la progression vers le G3 est encourageante, signalant une prise de conscience de l’importance d’un environnement numérique robuste pour un développement économique inclusif. La régulation est la clé de voûte d’une Afrique centrale connectée et compétitive.

Journaliste économique, je décrypte l’actualité financière et les tendances du marché. Spécialiste en communication des organisations, j’analyse leurs stratégies. Consultant, j’élabore des stratégies de communication globale percutantes pour les entreprises. Mon expertise se situe à l’intersection de l’économie, de la communication et du conseil.