La République Démocratique du Congo (RDC) maintient son embargo sur les exportations de cobalt pour trois mois supplémentaires, une décision prise par l’ARECOMS face à des stocks toujours importants sur le marché. Cette stratégie congolaise est désormais confortée par l’analyse de Benchmark Mineral Intelligence.
« Notre analyse montre que, même s’il existe un risque de pénurie physique des stocks hors RDC, celle-ci ne devrait pas se faire réellement sentir avant fin 2026 », a confirmé Will Talbot, responsable de la recherche chez Benchmark. Cela signifie que la pression sur l’offre mondiale, si elle survient, ne sera pas immédiate. Néanmoins, certains acteurs sont déjà impactés.
Eurasian Resources Group et le géant chinois CMOC (via sa filiale IXM) ont déjà déclaré la « force majeure » sur leurs livraisons de cobalt en provenance de leurs usines congolaises. L’embargo vise à maximiser la valeur du cobalt congolais face aux dynamiques du marché.