Le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) a misé sur un projet d’envergure, le projet KIVUVU, pour transformer son économie et sa relation avec le Japon. La Première Ministre, Judith Suminwa, a rencontré le chairman d’Asia Mineral Limited (AML) en marge de la 9e Conférence Internationale de Tokyo sur le Développement de l’Afrique (TICAD9). Ce partenariat, qui unit le groupe congolais Kerith Resources Ltd et le géant mondial du manganèse, a pour ambition de générer plus de 1 000 emplois directs et d’impacter 7 500 personnes. Ce « pari minier » est un test pour le gouvernement congolais, qui veut s’assurer que l’exploitation des richesses du pays profite à sa population.
Un modèle de développement durable ou une promesse de plus ?
Alors que les promesses d’investissements étrangers se multiplient en RDC, le projet KIVUVU se présente comme un modèle de développement durable. Fely Samuna, directeur de Kerith Resources Ltd, a souligné que la Première Ministre a réaffirmé son soutien au projet en rappelant les règles d’une exploitation minière prospère, une mise en garde pour l’entreprise japonaise.
L’objectif est d’aller au-delà de la simple extraction. Outre les 1 000 emplois directs, Kerith et AML prévoient de créer des centres de formation, de développer l’agriculture et l’élevage dans la région. « Nous espérons dépasser les 1 000 emplois. Notre ambition est d’impliquer environ 7 500 personnes à travers l’emploi et les activités connexes, avec une contribution considérable au développement communautaire », a conclu Fely Samuna.
L’impact est censé être majeur, « non seulement pour le Kongo Central mais pour toute la RDC », selon M. Samuna. Reste à voir si ce projet tiendra toutes ses promesses et deviendra un modèle de coopération entre l’Afrique et le Japon, ou s’il rejoindra la liste des initiatives qui n’ont pas réussi à transformer la vie des populations locales.
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