Face aux retards administratifs qui entravent les travaux d’urgence à Kinshasa après les inondations dévastatrices d’avril 2025, le Président Félix Tshisekedi lance un avertissement clair et convoque une réunion d’évaluation. L’objectif est de débloquer les chantiers avant la prochaine saison des pluies et d’éviter un nouveau bilan humain et matériel dramatique, engageant ainsi la crédibilité de l’action gouvernementale.
Le ton est monté ce vendredi à la Cité de l’Union africaine. Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, présidant la 55e réunion du Conseil des ministres, a exprimé son mécontentement face à l’exécution laborieuse des travaux post-inondations. Les pluies torrentielles d’avril 2025 ont laissé derrière elles un paysage de désolation, causant des pertes humaines et d’importants dégâts matériels à Kinshasa et au Kongo-Central.
Malgré la mobilisation de fonds par le Trésor public, le Chef de l’État a pointé du doigt la lenteur des procédures administratives, notamment l’obtention des avis de non-objection de la Direction Généralede Contrôle des Marchés Publics (DGCMP) et le contrôle de l’Inspection Générale des Finances (IGF). Ces blocages ont empêché le décaissement des premiers fonds aux entreprises, mettant en suspens des opérations cruciales comme l’acquisition de dragues et l’implantation de stations métriques.
« Nous courons le risque de revivre des catastrophes pourtant évitables« , a-t-il déclaré, soulignant l’urgence de débloquer le solde des fonds pour relancer les chantiers. Pour dénouer cette situation, le Président Tshisekedi a annoncé la convocation imminente d’une réunion d’évaluation, réunissant les ministères concernés et les services techniques. Cette initiative est perçue comme un ultimatum pour garantir la sécurité des populations et préserver la crédibilité de l’État.
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