Un souffle d’espoir a soufflé sur Kinshasa. La ministre de l’Environnement, du Développement durable et de la Nouvelle économie du climat, Marie Nyange Ndambo, a ouvert ses portes à l’ambassadrice britannique en RDC, Alyson King. Ce rendez-vous de haut vol, tenu ce jeudi 21 août 2025, a scellé une convergence de vues entre deux nations, dont les destins écologiques semblent désormais étroitement liés.
Au cœur des discussions, la survie du Bassin du Congo, un écosystème colossal dont l’importance cruciale n’est plus à démontrer. L’enjeu est de taille, et la lutte contre le changement climatique, la recherche de financements innovants et la protection des ressources naturelles ont été au centre de cette rencontre décisive.
Des promesses et des priorités partagées
Le Royaume-Uni a clairement positionné la nature et le climat au cœur de sa diplomatie, comme l’a rappelé l’ambassadrice King. Elle a plaidé pour une approche collaborative et inclusive, insistant sur le rôle central des communautés locales, véritables gardiens de la biodiversité.
De son côté, la ministre congolaise a brillamment mis en lumière le rôle stratégique de la RDC dans les négociations climatiques mondiales. Elle a martelé l’ambition du gouvernement de faire du pays une « solution globale » face à l’urgence environnementale. Cet objectif passe par une gestion durable et rigoureuse des forêts et écosystèmes, vitaux non seulement pour le pays, mais pour la planète entière.
La rencontre, qualifiée de « fructueuse », a marqué le début d’une ère de coopération renforcée. À l’approche de la COP30 au Brésil en novembre, ce partenariat entre Kinshasa et Londres est plus qu’un simple accord diplomatique : c’est un engagement commun à préserver un patrimoine naturel inestimable et à bâtir un avenir durable pour les populations qui en dépendent.
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