Le Complexe Scolaire Maendeleo a transformé le Gouvernorat de l’Ituri en tribune citoyenne le weekend dernier. Sous l’administration militaire, les écoliers de Bunia ont reconnu les progrès sécuritaires et de développement, mais leur visite s’est cristallisée autour d’un plaidoyer percutant : l’avenir des enfants en situation difficile. Pour ces écoliers, la paix ne sera complète que lorsque la rue cessera d’être un refuge dangereux.
La paix saluée, la compassion demandée
Accompagnés de leurs encadreurs, les écoliers de Maendeleo ont franchi les portes du gouvernorat de l’Ituri, non seulement pour une visite de la province, mais surtout pour un acte de gratitude. À travers des chants et des mots simples, ils ont exprimé leur reconnaissance au commandant des opérations et gouverneur militaire, le Lieutenant-Général Luboya N’kashama Johnny, pour son engagement à ramener la paix.
Leurs paroles, pleines de force, ont résonné. « Vous avez combattu pour que la paix revienne et vous vous êtes bâti pour que la vie reprenne », a déclaré une élève. Un autre témoignage concret du progrès est venu conforter l’officier général. « Notre école en est bénéficiaire. Désormais, la route est asphaltée… », a-t-il témoigné.
Le plaidoyer crucial : protéger l’enfance
L’aspect le plus fort de cette rencontre fut sans conteste le plaidoyer en faveur des enfants en difficulté. Les jeunes élèves ont utilisé leur privilège pour parler au nom des plus vulnérables, interpellant directement l’autorité. « Monsieur le gouverneur général, notre visite ici, c’est ainsi un plaidoyer pour tous les enfants en situation difficile. La place des chegués est leur place dans les salles de classe, et nous vous implorons en tant que père de tous les mécanismes de la protection de l’enfant pour qu’ils ne restent plus dans la rue, car dans la rue, il constitue un danger pour la province », ont-ils fermement plaidé.
Ce plaidoyer met en lumière l’enjeu de la stabilisation et reconstruction de l’Ituri. Sous le leadership du gouverneur Luboya, qui applique la vision du Commandant Suprême, le chemin vers la tranquillité des populations est engagé. Désormais, l’administration militaire est appelée à répondre à l’appel de ces jeunes citoyens en assurant que la « paix des braves » se traduise aussi par la protection totale des enfants.