Un vent d’espoir souffle de nouveau sur Fataki et ses environs. Après des mois d’incertitude et de silence forcé, les écoles ont rouvert leurs portes mi-avril, marquant la reprise des activités scolaires. Un événement salué comme un miracle, rendu possible par la stabilisation progressive de la situation sécuritaire, fruit des efforts conjugués de la coalition FARDC-UPDF.
« Oui, avant la reprise, il y a eu une rétribution de trois mois« , témoigne un chef d’établissement, soulignant le lourd tribut payé par l’éducation. « Avec l’arrivée des UPDF et FARDC, nous voyons un grand changement. Parce qu’il fontt les patrouilles la journée, puis la nuit « , ajoute-t-il. Cette présence militaire constante, synonyme de quiétude retrouvée, a permis aux parents de renvoyer leurs enfants sur les chemins de l’école. « Pour le moment, on ne s’inquiète pas tellement parce que je vois UPDF avec FARDC, » ajoute un responsable.
Pourtant, malgré l’accalmie, la prudence reste de mise. Le préfet d’études de l’institut Fataki et le directeur adjoint de l’école primaire de Fataki appellent de leurs vœux un renforcement des effectifs militaires. « La meilleure des solutions pour mettre fin à ce désordre, c’est de déposer la paix. C’est-à-dire qu’on doit mettre la main sur tous ces gens-là qui font le désordre, » insistent-ils, conscients de la fragilité de la paix.
La reprise à Fataki est un témoignage puissant de la résilience locale et de l’engagement des communautés, soutenues par l’administration militaire, pour retrouver le chemin de la normalité et de l’éducation.

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