« Une mission, pas un travail ! » C’est par ces mots que Dr. Akinwumi Adesina, président de la Banque africaine de développement (BAD), a résumé une décennie de leadership, à l’aube des Assemblées annuelles 2025 à Abidjan. Son mandat, qu’il qualifie de « plus grand honneur de ma vie », a été marqué par une « détermination sans faille » et des réalisations chiffrées qui résonnent à travers le continent.
Sous sa direction, la BAD a connu la plus grande augmentation de capital de son histoire, bondissant de 93 milliards de dollars en 2015 à 318 milliards de dollars. Le Fonds africain de développement a également enregistré une reconstitution record, levant 8,9 milliards de dollars. Ces chiffres ne sont pas que de l’encre sur papier. Ils se traduisent en un impact direct sur la vie des populations. Adesina a fièrement déclaré que « les High 5 ont eu un impact sur la vie de plus de 565 millions de personnes en Afrique« , précisant que « Ce ne sont pas que des chiffres. Ce sont des avenirs. Ce sont des espoirs réalisés. »
Alors que le rideau tombe sur sa présidence, dont la transition est prévue le 1er septembre 2025, Adesina laisse derrière lui une institution transformée. « La Banque africaine de développement que vous avez aujourd’hui n’est plus celle d’autrefois. C’est désormais une institution mondiale« , a-t-il affirmé.
Son message à son successeur est clair. « défendre les intérêts de l’Afrique » et veiller à ce que « la voix de l’Afrique ne soit jamais étouffée« . Un héritage colossal pour un continent en pleine mutation.
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