L’Angola, retiré de l’OPEP depuis décembre 2023 pour s’affranchir des contraintes de plafonnement, intensifie ses efforts pour consolider sa production pétrolière. Le lancement de nouveaux projets majeurs marque une avancée stratégique vers le maintien de son statut de puissance pétrolière africaine, malgré les défis liés au déclin de ses champs matures.
Mercredi 23 juillet dernier, le pays a inauguré simultanément le projet pétrolier Begonia (bloc 17/06) et la phase 3 de CLOV (bloc 17). Ces deux développements offshore, opérés par TotalEnergies, devraient injecter un volume combiné de 60 000 barils par jour supplémentaires. Ces nouveaux barils sont cruciaux pour Luanda, qui vise à maintenir sa production régulièrement autour de 1,1 million de barils quotidiens, en capitalisant sur l’optimisation rapide et moins coûteuse des installations existantes.
Cette stratégie ambitieuse de l’Agence nationale angolaise du pétrole (ANPG) vise à préserver un plateau de production stable au-delà d’un million de barils par jour d’ici 2027. Cependant, l’économie angolaise reste fortement dépendante de l’or noir, qui représente environ 65 % des revenus fiscaux et plus de 90 % des recettes d’exportation.
Pour contrer le déclin naturel des gisements matures, au moins cinq nouveaux projets offshore sont attendus d’ici 2027. Parallèlement, l’ANPG prévoit de mettre à disposition jusqu’à 50 blocs via des appels d’offres, s’inscrivant dans un plan d’investissement colossal estimé à 60 milliards de dollars d’ici 2030.

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