Après une année 2024 marquée par une croissance économique robuste de 4,4%, l’Angola fait face à un retournement de situation préoccupant. Une récente évaluation du Fonds Monétaire International (FMI) révèle une détérioration significative des perspectives, contraignant l’institution à revoir à la baisse ses projections de croissance pour 2025, les ramenant de 3% à un maigre 2,4%.
Cette révision alarmante, dévoilée à l’issue d’une mission du FMI à Luanda, s’explique principalement par la chute des prix du pétrole, principal moteur de l’économie angolaise, et par un resserrement des conditions de financement extérieur. Si l’année écoulée avait permis une reprise notable, le vent semble avoir tourné, semant le doute sur la trajectoire économique future du pays.
Le FMI met en garde contre les risques que cette baisse de prévisions fait peser sur la performance budgétaire de l’Angola. Bien que rassuré par la volonté des autorités à identifier des mesures d’atténuation, l’institution insiste sur la nécessité d’actions concrètes et efficaces pour préserver la stabilité macroéconomique et la viabilité de la dette, tout en protégeant les populations vulnérables.
L’examen de cette évaluation post-financement par le Conseil d’administration du FMI en juillet prochain s’annonce crucial pour l’avenir économique de l’Angola, pris entre un passé récent encourageant et un avenir incertain.
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