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Bisie revit ! L’étain congolais défie les balles : Alphamin redémarre au cœur de la tourmente

Le silence a pris fin à Bisie et le bruit des machines résonne à nouveau. Après un mois d’arrêt angoissant, la mine d’Alphamin Resources, poumon économique vital de l’est de la RDC, a repris son souffle. Face à la menace persistante des groupes rebelles, le géant minier affiche une résilience à toute épreuve, visant désormais 17 500 tonnes d’étain pour 2025. Un objectif revu, certes, mais qui symbolise une étincelle d’espoir dans une région déchirée.

Le redémarrage progressif, un défi logistique immense. Depuis le 15 avril, l’activité reprend ses droits, avec le traitement du minerai stocké comme première étape. Cette semaine marque la remobilisation cruciale des équipes logistiques, véritables artères pour acheminer le précieux métal. L’extraction, le cœur battant de la mine, redémarrera dans les prochaines semaines, signe du courage tenace des employés qui bravent l’incertitude pour faire tourner l’économie.

Le prix du conflit, un premier trimestre sous tension. Le bilan du 17 avril témoigne de l’impact brutal de la guerre, avec une production en berne de 18% au premier trimestre. L’arrêt soudain des opérations le 13 mars, face à l’ombre menaçante des insurgés à quelques encablures de Bisie, illustre la fragilité d’un équilibre constamment menacé.

L’espoir de la paix s’éloigne, Bisie tient bon

Si les rebelles se sont temporairement éloignés, la paix reste un mirage lointain, les pourparlers à Doha étant au point mort. Alphamin navigue dans cette mer d’incertitudes, n’excluant pas de nouvelles adaptations de sa production, consciente que le sort de Bisie est intrinsèquement lié à la sécurité de la région.

L’étain congolais, symbole de résistance. La reprise à Bisie est un acte de defiance, un pied de nez à la violence. C’est la preuve que la RDC refuse de laisser son potentiel économique être étouffé par les conflits. Alphamin, en rallumant ses lumières, envoie un message puissant : l’espoir et la richesse du sous-sol congolais sont plus forts que le bruit des armes. Pourvu que cette flamme de reprise ne s’éteigne pas et que la paix, enfin, offre à Bisie un avenir serein et productif.

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