Le décès du Pape François, survenu ce lundi 21 avril, à l’âge de 88 ans, ne marque pas seulement la fin d’un pontificat, mais aussi l’achèvement d’une révolution économique au cœur du Vatican. Au-delà de son image de pasteur proche des plus démunis, François laisse un héritage financier inédit, une rupture radicale avec les scandales et l’opacité qui ont longtemps entaché l’image de l’Église.
Dès son élection en 2013, le Pape François a entrepris un assainissement sans précédent des finances vaticanes. Conscient des dérives passées, il a instauré une série de réformes structurelles, créant des organes de contrôle comme le Secrétariat pour l’Économie et le Conseil pour l’Économie, véritables remparts contre les abus. Le motu proprio du 1er juin, relatif aux marchés publics, a été un tournant, imposant des procédures rigoureuses et excluant les acteurs corrompus.
La lutte contre le népotisme, plaie endémique du Vatican, a été une priorité. Les commissions d’adjudication impartiales et la centralisation des contrats publics ont mis fin aux pratiques opaques, comme celles révélées dans le scandale de l’immeuble londonien. Cette réforme, saluée par la communauté internationale, a aligné le Vatican sur les standards financiers internationaux.
Dans sa lettre aux cardinaux du 20 septembre, le Pape François a réaffirmé son engagement pour le « déficit zéro », appelant à une gestion rigoureuse et une solidarité entre les institutions vaticanes. Il a prôné la recherche de financements éthiques, la réduction des dépenses superflues et l’adoption de politiques économiques conformes à la Doctrine sociale de l’Église.
L’héritage économique de François est celui d’une Église responsable, où la transparence et la rigueur sont au service de sa mission spirituelle. Le récent rapport de l’ASIF, confirmant l’alignement du Vatican sur les normes internationales, témoigne de cette transformation.
Le souverain pontife laisse une Église économiquement assainie, prête à affronter les défis du XXIe siècle avec intégrité. Son héritage financier, indissociable de son engagement pastoral, restera comme un symbole de son combat pour une Église au service des plus humbles, dans un monde en constante mutation.

Journaliste économique, je décrypte l’actualité financière et les tendances du marché. Spécialiste en communication des organisations, j’analyse leurs stratégies. Consultant, j’élabore des stratégies de communication globale percutantes pour les entreprises. Mon expertise se situe à l’intersection de l’économie, de la communication et du conseil.