Le rêve d’une nouvelle envolée des prix de l’huile de palme s’écrase. Après un gain spectaculaire de 20% en 2024, le marché s’attend désormais à une dégringolade. Selon des informations relayées par Reuters, l’huile végétale la plus consommée au monde devrait dégringoler jusqu’à 3500 ringgits (817,7 $) la tonne entre juin et novembre prochains, son niveau le plus bas depuis deux ans.
« Les stocks d’huile de palme ont commencé à se reconstituer en Indonésie et en Malaisie », explique Dorab Mistry, analyste mondial chez Godrej International. Il prévoit une offre plus abondante au second semestre, coïncidant avec le pic de production des palmiers à huile.
Bien que l’époque des rabais abyssaux soit révolue, la difficulté des prix à franchir le seuil des 4000 ringgits depuis fin avril, conjuguée à la baisse du pétrole, favorise le retour en force de l’huile de palme sur le marché, notamment en Inde. Loin des sommets de 4861 ringgits atteints en 2024, le secteur se prépare à une nouvelle ère de prix plus doux.

Journaliste économique, je décrypte l’actualité financière et les tendances du marché. Spécialiste en communication des organisations, j’analyse leurs stratégies. Consultant, j’élabore des stratégies de communication globale percutantes pour les entreprises. Mon expertise se situe à l’intersection de l’économie, de la communication et du conseil.