Les marchés pétroliers sont en pleine incertitude ce vendredi, les cours oscillant entre hausses et baisses alors que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) se préparent à une décision cruciale la semaine prochaine. Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en juillet a gagné 0,57 % à 64,81 dollars, tandis que son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, prenait 0,74 % à 61,65 dollars.
L’attente est palpable quant à la quantité de barils que le cartel pourrait ajouter sur le marché, après des augmentations de production annoncées pour mai et juin. « Les raisons du changement de stratégie de l’Opep+, passé d’une défense des prix à un gain de parts de marché, ne sont pas encore claires », souligne Arne Lohmann Rasmussen de Global Risk Management. Officiellement, le groupe justifie ses hausses par un marché équilibré, mais « cette explication est accueillie avec scepticisme », notamment face aux inquiétudes sur la demande.
En coulisses, des tensions persistent, notamment avec des membres comme le Kazakhstan qui ne respectent pas leurs quotas. « L’Arabie saoudite ne peut pas revenir sur ses menaces de punir les tricheurs sans perdre sa crédibilité, ce qui ne lui laisse pas le choix », jugent les analystes de DNB Carnegie.
Parallèlement, les pourparlers sur le nucléaire iranien à Rome ajoutent une couche de prudence, l’éventualité d’un accord pouvant potentiellement augmenter l’offre mondiale. Le marché reste donc suspendu aux annonces de l’Opep+, naviguant entre les signaux contradictoires

Journaliste économique, je décrypte l’actualité financière et les tendances du marché. Spécialiste en communication des organisations, j’analyse leurs stratégies. Consultant, j’élabore des stratégies de communication globale percutantes pour les entreprises. Mon expertise se situe à l’intersection de l’économie, de la communication et du conseil.