Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a fait du respect de la régulation du cobalt le point central de la 61e réunion du Conseil des ministres. Devant les résultats probants de la politique de suspension des exportations (le prix de l’hydroxyde de cobalt a bondi de 194% en sept mois et demi), le Chef de l’État a décidé d’institutionnaliser le contrôle.
La suspension en vigueur se termine le 15 octobre 2025 et sera remplacée dès le lendemain par une politique de quotas visant à « encadrer durablement les exportations et à protéger les intérêts de la Nation ». Le Président a rappelé que la RDC, premier producteur mondial, dispose désormais d’un « véritable levier pour influer sur les marchés stratégiques ».
La mise en garde est sans équivoque. Félix Tshisekedi a instruit les ministres des Finances et des Mines d’appuyer l’ARECOMS (Autorité de Régulations et des Contrôles des marchés de substances minérales stratégiques) pour assurer des « contrôles renforcés » et appliquer des « sanctions exemplaires » en cas de fraude, allant jusqu’à l’exclusion définitive du système des quotas.
Le Président a fermement mis en garde toute tentative d’ingérence politique ou économique. Il a conclu par un appel à la discipline : « C’est dans cette discipline collective et vigilance que la République Démocratique du Congo pourra pleinement tirer partie de position de leader mondial de la production du cobalt au développement de son peuple ».

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