L’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC) a lancé un ultimatum retentissant aux opérateurs du secteur. Dans un communiqué officiel, l’instance dirigeante de la régulation a fixé au 24 septembre 2025 la date butoir pour la conversion des titres d’exploitation, sous peine de voir les licences caduques. Au-delà d’une simple formalité administrative, cette décision marque un tournant majeur et soulève une question : cet appel à l’ordre permettra-t-il d’assainir véritablement le secteur, ou va-t-il simplement marginaliser les acteurs qui ne seront pas en mesure de se conformer à la nouvelle réglementation ?
Dans un communiqué officiel d’une grande clarté, l’ARPTC, sous la direction de son président Christian Katende, a fait une annonce qui secoue l’industrie des télécommunications en RDC. Conformément à la nouvelle loi sur les télécommunications, l’autorité de régulation a enjoint tous les opérateurs du secteur à convertir leurs titres d’exploitation en de nouvelles licences. La date limite est fixée au 24 septembre 2025.
L’appel s’adresse à un large éventail d’acteurs, incluant les opérateurs de réseaux mobiles, les fournisseurs de services Internet, les sociétés de télédistribution, ainsi que les chaînes de radio et de télévision. L’enjeu est de taille : passé ce délai, les dossiers ne seront plus acceptés, et les anciens titres deviendront « caducs ». Cela signifie, selon le communiqué, que les opérateurs non-conformes perdront leur qualité pour opérer sur le marché congolais.
Cette décision intervient dans un contexte où le gouvernement cherche à moderniser et à encadrer davantage un secteur en pleine effervescence. En imposant un tel ultimatum, l’ARPTC montre sa détermination à imposer le respect de la nouvelle législation et à assainir l’environnement des affaires. L’initiative vise à uniformiser les pratiques et à renforcer la gouvernance du secteur, en s’assurant que seuls les opérateurs légitimes et en règle puissent continuer à servir la population. Reste à voir si tous les acteurs concernés seront en mesure de se conformer à cette exigence dans les délais impartis, ou si ce « grand ménage » laissera certains d’entre eux sur le bord de la route.

Journaliste économique, je décrypte l’actualité financière et les tendances du marché. Spécialiste en communication des organisations, j’analyse leurs stratégies. Consultant, j’élabore des stratégies de communication globale percutantes pour les entreprises. Mon expertise se situe à l’intersection de l’économie, de la communication et du conseil.