L’horloge tourne pour un accord de paix décisif entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda. Après la signature d’une déclaration de principes en avril sous l’égide des États-Unis, Washington affiche une impatience palpable, espérant une concrétisation majeure d’ici la fin juin. Un mois après la date initiale du 2 mai, les tractations s’intensifient, mais la prudence reste le maître mot pour les diplomates locaux.
Depuis cette déclaration historique à Washington, le processus avance, quoique pas sans heurts. Un premier « draft » d’accord, s’appuyant sur les bases des négociations de Luanda sous médiation angolaise, a été enrichi par les attentes spécifiques de Kinshasa et de Kigali. Actuellement, une version révisée circule, destinée à être le socle des discussions à venir.
La semaine prochaine s’annonce cruciale : des délégations techniques congolaises et rwandaises sont attendues à Washington pour défendre leurs positions respectives, prélude à une éventuelle rencontre formelle des Ministres des Affaires étrangères. Cependant, les échecs passés pèsent lourd. Plusieurs diplomates insistent sur la nécessité d’un accord durable, fruit d’une consultation approfondie de tous les acteurs, et non un « schéma imposé de l’extérieur ».
L’accompagnement des dynamiques régionales existantes est jugé essentiel pour la légitimité du processus.

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