La Zone Ouest, centre névralgique du pays, bénéficie d’une baisse « en parallèle » des prix du carburant. L’Essence et le Gasoil chutent de 300 FC. Après le Sud-Est, le VPM Daniel Mukoko lance un défi politique et économique. Cette réduction spectaculaire va-t-elle se répercuter immédiatement et intégralement sur le coût du transport public, ou les chauffeurs vont-ils s’asseoir sur le gain de l’État ?
La décision du VPM Daniel Mukoko, prise ce mardi, est une manœuvre stratégique ciblant le pouvoir d’achat et le secteur des transports. En réduisant les prix à la pompe de près de 300 Francs Congolais, le gouvernement injecte de l’oxygène dans les marges des transporteurs en commun.
La question, désormais sur toutes les lèvres, est de savoir si le secteur, notoirement réticent aux baisses, jouera le jeu. L’objectif est limpide. Cette économie sur le gasoil et l’essence doit se traduire par une baisse immédiate et obligatoire des tarifs des taxis et bus. Si le prix à la pompe baisse en parallèle, le prix des courses doit suivre, offrant un soulagement direct au Congolais. Le gouvernement a créé le contexte, le marché doit maintenant prouver qu’il est au service du citoyen.

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