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L’épée et le berceau : comment l’administration militaire et l’UNFPA renforcent leur partenariat pour sauver des vies en Ituri

Le renforcement du partenariat entre l’administration militaire de l’Ituri et le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) s’affirme comme une pierre angulaire dans la lutte pour la santé des femmes. La coordinatrice adjointe de l’UNFPA en RDC, Noémie Dalmauté, s’est entretenue ce lundi 26 mai 2025 avec le gouverneur militaire, le Lieutenant-Général Johnny Luboya, pour consolider cette collaboration vitale.

L’Ituri, province prioritaire pour l’UNFPA, est le théâtre d’une action conjointe décisive contre la mortalité maternelle. Chaque année, près de 200 femmes atteintes de fistules obstétricales bénéficient d’une prise en charge gratuite. « La fistule obstétricale, c’est une condition qui isole les femmes. Elle est préventable, elle est aussi réparable » a souligné Noémie Dalmauté, en insistant sur l’urgence d’agir. « Dans 90% des cas de fistule obstétricale, l’enfant ne survit pas. Et très souvent aussi, la maman a des complications de grossesses ou risque d’arriver jusqu’à la mort« , a-t-elle indiqué.

Ce partenariat, s’inscrivant dans le cadre du sixième programme de coopération de l’UNFPA avec la RDC, promet un soutien accru aux femmes de l’Ituri, y compris les victimes de violences sexuelles. L’objectif partagé, tel que voulu par le Président Félix Tshisekedi, est clair. C’est celui de promouvoir le bien-être de la population et endiguer la mortalité maternelle et infantile.

« Je suis très heureuse de pouvoir être là pour renforcer le partenariat et la collaboration, » a conclu Noémie Dalmauté, soulignant l’engagement continu de l’UNFPA aux côtés de l’administration militaire.

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