Malgré les soubresauts, le pétrole s’accroche à une semaine de gains, s’orientant vers une hausse d’un peu plus de 1%. L’optimisme commercial entre Washington et Pékin a agi comme un puissant antidote aux craintes suscitées par la perspective d’un retour de l’Iran sur le marché.
Après une forte baisse, les cours ont légèrement rebondi ce vendredi, le Brent s’établissant à 64,70 dollars le baril et le WTI à 61,80 dollars. La déclaration du président Trump évoquant un accord nucléaire imminent avec l’Iran, bien que nuancée par des sources proches, avait initialement fait vaciller les prix.
Cependant, l’accord sino-américain sur une pause de 90 jours dans leur guerre commerciale, salué par les marchés en début de semaine, a continué de porter ses fruits. Cette détente a éclipsé les inquiétudes liées à une possible augmentation de l’offre. Comme l’a noté la banque ANZ, « L’apaisement des risques géopolitiques a pesé sur le moral déjà affecté par les craintes d’une augmentation de l’offre des autres membres de l’OPEP ».
Si l’Agence internationale de l’énergie prévoit une augmentation de l’offre mondiale de 1,6 million de barils par jour, la semaine se conclut sur une note positive, témoignant de la sensibilité du marché aux signaux géopolitiques et commerciaux.

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