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Les recettes pétrolières explosent mais la confiance s’évapore : la RDC face au paradoxe de ses gains

L’économie congolaise pourrait-elle connaître un second souffle ? Le vice-Premier ministre et ministre de l’Économie, Daniel Mukoko, vient d’annoncer une réforme historique qui a généré des recettes fiscales spectaculaires. En forçant les sociétés minières à payer les taxes sur leurs carburants, le gouvernement a fait bondir les droits de douane de 4 à 63 milliards de francs congolais en un seul mois. Mais au-delà de cette manne financière inattendue, la grande question demeure : comment ces milliards seront-ils utilisés pour stimuler la croissance économique et améliorer le quotidien des Congolais ?

La gestion des finances publiques en RDC vient de connaître un tournant décisif. Le vice-Premier ministre de l’Économie, Daniel Mukoko, a révélé une augmentation de 1 560 % des recettes fiscales en un seul mois, une performance directement liée à la réforme du secteur pétrolier minier. Désormais, les sociétés minières ne bénéficient plus des subventions sur le carburant, et doivent s’acquitter de leurs taxes, une mesure simple aux résultats extraordinaires.

Selon le ministre, la réforme a fait passer les droits dus au fisc « d’une moyenne de 4 milliards le mois à 63 milliards de francs congolais, de juillet en août. Et nous espérons que ce montant sera encore plus élevé en septembre« . Cette initiative vise à la fois à renforcer la transparence, à lutter contre les détournements et à réorienter les subventions vers les ménages, véritables consommateurs finaux. « Les entreprises doivent payer le prix juste. Les subventions ne doivent pas leur profiter », a insisté le ministre, soulignant la volonté du gouvernement de protéger le pouvoir d’achat de la population.

La réussite de cette réforme est un signal positif pour la croissance économique du pays. Cependant, son impact réel dépendra de l’utilisation de ces fonds. Seront-ils investis dans les infrastructures, l’éducation ou la santé ? Ou se perdront-ils dans les méandres budgétaires ? Cette « nouvelle mine d’or » pour l’État congolais pourrait être le levier d’une relance économique durable, à condition que ces recettes soient gérées avec la même rigueur que celle qui a présidé à leur collecte.

Le ministre a d’ailleurs déjà annoncé que d’autres secteurs comme l’aérien et les télécommunications feraient l’objet d’analyses similaires, promettant un assainissement économique d’envergure.

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