Un paradoxe s’installe au cœur des réformes économiques de la République Démocratique du Congo. Les experts nationaux, qui ont redéfini la Loi sur la Sous-Traitance et élaboré l’avant-projet de la cruciale Loi sur le Contenu Local, se trouvent toujours impayés. Ces « patriotes dévoués », dont le travail a été salué même par le President Félix Tshisekedi, interpellent aujourd’hui directement la Première Ministre Judith Suminwa. Ils estiment leur prestation intellectuelle sous-évaluée, loin des barèmes internationaux de la propriété intellectuelle et du « droit d’auteur », dénonçant une « sous-valorisation » inacceptable dans un document parvenu à la rédaction de Progreseco.com.
Leur labeur, fruit de trois mois d’efforts intensifs, vise à renforcer les PME/PMI congolaises et à permettre aux congolaises et congolais de réapproprier leur économie ». En confiant ces tâches stratégiques à des compétences internes, la RDC a pourtant réalisé des « économies financières énormes » comparativement à des consultants étrangers.
Cette situation soulève une question fondamentale pour l’avenir du développement économique durable en RDC. Comment peut-on encourager l’entrepreneuriat national et l’autonomisation si le talent et l’ingéniosité des propres fils du pays ne reçoivent pas une juste rémunération ?
L’implication de la Première Ministre Suminwa devient essentielle. Sa décision déterminera non seulement la reconnaissance de ces experts, mais aussi le signal envoyé à l’ensemble de l’expertise congolaise quant à sa valorisation et son rôle dans la construction d’une classe moyenne nationale forte.

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