L’éclat de l’or, valeur refuge par excellence, s’est légèrement terni ce vendredi. Selon zonebourse.com, le métal précieux reculant à 3 356,75 $US l’once sur le marché au comptant, soit une baisse de 0,3%. Les contrats à terme américains suivaient la même tendance, à 3 358,60 $US, en recul de 0,4%. Cette légère érosion intervient alors que les marchés saluent des avancées dans les négociations commerciales entre les États-Unis et leurs partenaires, diminuant l’attrait pour la sécurité de l’or.
« Nous assistons essentiellement à des prises de bénéfices de la part de spéculateurs haussiers à court terme, en raison de l’apparition d’un certain optimisme sur un accord commercial », analyse Kelvin Wong, analyste senior chez OANDA. En effet, l’Union européenne et les États-Unis semblent se diriger vers un accord qui inclurait un tarif de 15% sur les biens européens, un signe d’apaisement qui pousse les investisseurs vers des actifs plus risqués, comme en témoignent les nouveaux records atteints par les indices S&P 500 et Nasdaq.
Cependant, l’or n’est pas sans soutien. La faiblesse généralisée du dollar américain, en passe de connaître sa pire semaine en un mois, rend le métal jaune plus abordable pour les acheteurs détenant d’autres devises. De plus, la perspective persistante de nouvelles baisses de taux de la Réserve fédérale, malgré des chiffres de chômage américains meilleurs qu’attendu, continue de soutenir le prix de l’or autour du seuil des 3 360 $US, selon Kelvin Wong. La réunion de la Fed les 29 et 30 juillet sera cruciale pour confirmer ces anticipations de marché.
