Le déficit alimentaire chronique de la République Démocratique du Congo pourrait trouver son antidote dans un contrat historique. Le ministère de l’Agriculture et de la Sécurité alimentaire et l’entreprise suisse Mole Group ont officialisé, le 30 septembre dernier, un Partenariat Public-Privé (PPP) colossal. Ce contrat lance officiellement le projet du Parc Agro-Industriel (PAI) de Mbanza-Ngungu, un investissement d’un milliard de dollars dont la construction devrait démarrer à l’été 2026.
Un pari agricole contre les importations
Déployé sur 105 000 hectares dans le Kongo Central, ce PAI est une tentative audacieuse de mettre fin à la dépendance alimentaire de la RDC, dont la facture d’importation atteint près de 1,79 milliard $ par an. L’ambition est d’y valoriser les cultures stratégiques (manioc, maïs, blé, riz, canne à sucre) pour produire annuellement 700 000 tonnes de produits transformés.
Le projet promet un impact socio-économique majeur. Gandi Mole, directeur général de Mole Group, a souligné l’ampleur de la transformation. « Nous créons plus de 20 000 emplois directs et indirects et posons les bases d’une transformation agricole durable capable de générer des revenus pour les populations locales tout en renforçant la souveraineté alimentaire de la RDC », a-t-il affirmé.
Si ce PPP se concrétise, il ne réduira pas seulement la dépendance aux importations, mais pourrait surtout servir de modèle pour exploiter les 80 millions d’hectares de terres cultivables du pays. La RDC est à la croisée des chemins : transformer ce milliard de dollars en réalité agricole est le véritable défi pour son développement durable.Propose d’autres titres percutants provocation et parallélisme critiquant l’annonce de la création d’un parc Agro-Industriel

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