Lundi, les prix du pétrole ont accusé une baisse de plus de 2 $US le baril, le Brent chutant de 3,33% à 59,25 $US et le WTI de 3,60% à 56,19 $US. Cette dégringolade intervient alors que l’OPEP+ s’apprête à accélérer ses hausses de production, suscitant l’inquiétude d’un excédent d’offre. Pour juin, l’augmentation prévue s’élève à 411 000 barils par jour (bpj), portant la hausse combinée sur trois mois à 960 000 bpj, soit 44% des réductions de 2,2 millions de bpj convenues depuis 2022.
Selon Tim Evans d’Evans on Energy, cette décision « renforce les attentes du marché selon lesquelles l’équilibre mondial entre l’offre et la demande s’oriente vers un excédent ». Des sources de l’OPEP+ évoquent même une levée totale des réductions d’ici octobre si la conformité des membres ne s’améliore pas.
Barclays a déjà revu à la baisse ses prévisions pour le Brent en 2025 et 2026. Dans un contexte géopolitique tendu au Moyen-Orient, cette stratégie de l’OPEP+ pourrait redéfinir l’équilibre de la production mondiale et impacter significativement les prix futurs.

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