Selon les services du FMI, le Togo réalise des progrès soutenus dans la mise en œuvre des réformes budgétaires et financières, car sa la croissance économique a atteint environ 5,3 % en 2024 et devrait atteindre environ 5,5 % en moyen terme, à moins de chocs négatifs majeurs. L’inflation a continué de ralentir, à 2,8 % en février 2025 (moyenne annuelle). C’est en tous cas l’essentiel des conclusions préliminaires tirées de la visite d’une équipe du FMI qui a séjourné à Lomé entre le 17 et 28 mars pour examiner l’évolution des politiques macroéconomiques.
Cette visite s’inscrivait dans le cadre de la deuxième revue de l’accord au titre de la facilité élargie de crédit (FEC) que le conseil d’administration du FMI a approuvé en mars 2024. « L’équipe du FMI a eu des entretiens constructifs et productifs avec les autorités togolaises et les ont félicitées pour les progrès soutenus qu’elles accomplissent dans la mise en œuvre des réformes », a déclaré Hans Weisfeld, Chef de mission FMI au Togo.
D’après son communiqué de presse, l’équipe du FMI ont réaffirmé la nécessité de poursuivre les réformes liées à la discipline budgétaire et à la viabilité de la dette. Tout en continuant les réformes visant à renforcer l’inclusion, à améliorer le climat des affaires et à limiter les risques.
L’équipe retournera à Washington et poursuivra le dialogue avec les autorités togolaises, notamment lors des prochaines réunions de printemps du FMI et du Groupe de la Banque mondiale qui se tiendront à Washington en avril. Les entretiens porteront, entre autres thèmes, sur la poursuite des progrès concernant les réformes structurelles et le programme de politique budgétaire.
Pour rappel, le FMI a approuvé l’accord au titre de la FEC en mars 2024 pour aider les autorités à faire face aux conséquences des chocs subis depuis 2020, notamment la pandémie de COVID-19 et la hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires et des carburants. Les autorités togolaises ont été en mesure d’atténuer l’impact de ces chocs sur l’économie et la population togolaises.
Cela s’est cependant accompagné d’une augmentation des déficits budgétaires et de la dette. Le programme des autorités appuyé par le FMI vise i) à rendre la croissance plus inclusive tout en renforçant la viabilité de la dette, et ii) à mener des réformes structurelles pour soutenir la croissance et limiter les risques budgétaires et financiers pour le secteur financier.

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