L’annonce du lancement imminent du « Switch Monétique National », baptisé « MOSOLO », par la Banque Centrale du Congo, a suscité une vague d’optimisme quant à son impact potentiel sur l’économie congolaise. Cette initiative audacieuse, mise en lumière lors du récent Conseil des ministres présidé par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, s’inscrit au cœur de la « Stratégie nationale d’inclusion financière 2023-2028 », un plan ambitieux visant à éradiquer la pauvreté par la promotion de l’entrepreneuriat national.
La pierre angulaire de « MOSOLO » réside dans sa capacité à instaurer une interopérabilité sans faille entre les plateformes de monnaie mobile des différents opérateurs. Concrètement, cela signifie que les utilisateurs pourront désormais transférer des fonds entre leurs portefeuilles électroniques respectifs avec une simplicité et une transparence inédites. Cette fluidité transactionnelle est perçue comme un catalyseur majeur pour dynamiser les échanges commerciaux à tous les niveaux.
L’impact le plus significatif de cette révolution monétaire est attendu auprès des populations longtemps marginalisées économiquement. Les femmes engagées dans le petit commerce, les jeunes entrepreneurs souvent confrontés à des barrières financières, et les communautés rurales isolées devraient bénéficier d’un accès facilité aux services financiers. « MOSOLO » ambitionne de les intégrer pleinement dans le circuit économique formel, ouvrant ainsi de nouvelles perspectives de croissance et d’autonomisation.
Dans une démarche complémentaire, le gouvernement a organisé ce samedi 3 mai une journée de sensibilisation axée sur les ordonnances-lois favorisant l’essor de l’entrepreneuriat et de l’artisanat. L’objectif est d’informer et d’inciter les acteurs du secteur informel à adopter des régimes allégés, une étape cruciale vers la formalisation de leurs activités.
La synergie entre « MOSOLO » et ces mesures incitatives pourrait engendrer un cercle vertueux, stimulant l’activité économique, créant des emplois et contribuant à une croissance plus inclusive pour la République Démocratique du Congo. Reste à observer avec attention la mise en œuvre et l’adoption de cette innovation pour mesurer pleinement son impact transformateur.
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