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La richesse qui tue, le silence qui trahit : Quand la RDC s’élève pour le droit et la mémoire

Le président de la République Démocratique du Congo, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a lancé un appel poignant et historique à la communauté internationale pour la reconnaissance du « génocost », un génocide perpétré pour des gains économiques depuis plus de trois décennies. Lors d’une conférence parallèle aux Nations Unies, le président Tshisekedi a brisé le silence qui a longtemps entouré ces crimes systématiques, souvent minimisés ou niés.

« Nous sommes ici pour briser ce silence, lever le voile et appeler, solennellement, à la reconnaissance internationale des génocides perpétrés sur le territoire congolais — condition d’une justice qui répare et d’une paix qui dure », a-t-il déclaré, en présence de la Première Dame Denise Nyakeru, de diplomates et de membres de la diaspora.

Ce plaidoyer s’articule autour de trois axes fondamentaux : cartographier les faits à caractère génocidaire, établir leur existence selon le droit international, et mettre en place une architecture de justice transitionnelle pour garantir vérité, poursuites et réparations. Le président a insisté sur le fait que son appel ne relève pas de l’émotion, mais d’un « établissement rigoureux des faits » fondé sur des rapports concordants.

Ce plaidoyer a reçu l’appui de plusieurs personnalités, dont Mme Ida Sawyer d’Amnesty International et Monsieur Luzolo Bambi, qui a recommandé la création d’un Tribunal Pénal International pour la RDC. Le chef de l’État a exhorté les nations et les institutions internationales à soutenir la mise en place d’un mécanisme robuste pour qualifier juridiquement ces crimes et garantir la justice pour les victimes.

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