Derrière les lignes de front. Ce sont des chiffres glaçants. 25 000 âmes en détresse affluent à Kanyabayonga, tandis que 1 200 enfants du Tanganyika voient leurs écoles se transformer en abris. L’ONU alerte : la crise humanitaire en RDC atteint des sommets alarmants, laissant des milliers de vies en suspens.
Selon le communiqué de presse du bureau du porte-parole du Secrétaire général de l’ONU consulté par Progreseco.com, l’Est sous pression : 25 000 vies en quête d’un refuge à Kanyabayonga : Le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, est le théâtre d’un exode massif. Plus de 25 000 hommes, femmes et enfants, pour la plupart déjà marqués par le déplacement, ont trouvé refuge à Kanyabayonga depuis le 8 avril. Fuyant les violences de Walikale et Lubero, ils font face à une urgence vitale : soins médicaux, nourriture et abris. La réponse humanitaire ? Un seul partenaire opérationnel pour cette marée humaine.
A Goma, c’est la moitié des déplacés vulnérables, un chiffre terrifiant. Même dans la relative sécurité de Goma, la menace persiste. La moitié des femmes et des enfants entassés dans les centres collectifs sont victimes d’atteintes à leur protection. La reprise des services sociaux de base est une nécessité impérieuse pour briser ce cycle de vulnérabilité.
Au Tanganyika, 1 200 enfants privés d’école, 50 000 déplacés en quête d’un toit. L’onde de choc de la crise atteint le Tanganyika, où 1 200 enfants de Lukwangulo sont privés d’éducation depuis plus d’un mois, leurs écoles réquisitionnées pour abriter près de 3 000 âmes en errance. Kalemie accueille déjà plus de 50 000 déplacés depuis février, vivant dans des conditions précaires dans des bâtiments publics.
Au Sud-Kivu, on compte plus de 100 cas de choléra, Mpox en hausse de 200%, selon le même communiqué. La crise sanitaire s’ajoute au chaos des déplacements. Le Sud-Kivu enregistre une flambée de choléra à Minova, avec plus de 100 nouvelles infections en une semaine. Pire, les cas de Mpox explosent, avec une augmentation de 200% en sept jours.
En Ituri, une fragile reprise après un mois de paralysie. Une lueur d’espoir ténue. L’hôpital de Fataki a rouvert ses portes après un mois de suspension due aux violences. Mais la situation reste instable. La RDC face à des milliers de destins brisés : Les chiffres de l’ONU dressent un tableau alarmant d’une crise humanitaire qui s’aggrave de jour en jour. Des milliers de vies sont en suspens, privées de l’essentiel. La mobilisation urgente de la communauté internationale est impérative pour éviter une catastrophe aux conséquences incalculables.
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