Le président Félix Antoine Tshisekedi Chilombo a placé la délicate question du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) au cœur des débats de la 40e réunion du Conseil des ministres, ce vendredi 18 avril 2025. Revenant sur les travaux préparatoires de la 37e session du Conseil national du travail, le Chef de l’État a insisté avec force sur la nécessité d’une révision du SMIG qui ne soit pas une simple formalité institutionnelle, mais une réponse concrète et adaptée aux dures réalités du marché congolais.
La priorité est claire pour le Président Tshisekedi. La future augmentation du SMIG doit avant tout bénéficier aux travailleurs les plus fragilisés, ceux dont les revenus actuels les maintiennent dans une précarité inacceptable. « celle-ci devrait avant tout bénéficier aux travailleurs les plus vulnérables dont les revenus actuels ne permettent pas de couvrir les besoins essentiels, car ce sont eux qui subissent les plus durement les effets de la précarité et pour qui cette mesure représenterait un véritable levier de dignité et de justice sociale », a-t-il déclaré avec emphase, plaçant ainsi l’humain au centre de l’équation économique.
Au-delà de l’urgence salariale, le Président a rappelé la place centrale de l’emploi dans son mandat, le qualifiant de « clé de voûte de la paix sociale, les moteurs du développement durable et les garants d’une justice intergénérationnelle véritable ». Pour offrir un avenir à la jeunesse, soutenir les familles et dynamiser l’économie nationale, un accès équitable à un emploi digne et productif est impératif.
Conscient des complexités économiques et des contraintes du marché, le Président Tshisekedi a adressé une requête directe à la Première Ministre : « Par ailleurs, il a engagé la Première ministre à s’assurer que le prochain SMIG à mettre en place puisse être adapté aux réalités du marché et qu’il prenne en compte les besoins vitaux réels des travailleurs afin de faciliter le renforcement de leur pouvoir d’achat », a rapporté le porte-parole du gouvernement.
Ce signal fort souligne que l’augmentation du SMIG ne doit pas être une simple mesure symbolique, mais une réponse pragmatique, tenant compte des spécificités du tissu économique congolais pour avoir un impact réel sur le quotidien des travailleurs.
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