
Ce lundi 21 avril, une lueur d’espoir a illuminé l’horizon tourmenté de l’Ituri. Sous l’égide du ministère de l’Intérieur, un séminaire crucial a été lancé par le vice-gouverneur policier, le commissaire divisionnaire principal Raus Chalwe, avec pour unique boussole : la prévention et le règlement des conflits communautaires et coutumiers. Une initiative audacieuse, visant à désamorcer les tensions qui minent la province et à consolider la fragile paix amorcée sous l’impulsion du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Réunissant les administrateurs militaires et policiers des territoires, les gardiens de la tradition venus des cinq coins de l’Ituri, et les voix de la société civile, cet atelier de trois jours se veut un catalyseur de changement. L’engagement palpable des participants témoigne d’une volonté commune de s’inscrire dans le dynamisme de la paix prôné par le chef de l’État. Pour l’Ituri, région marquée par des cycles de violence récurrents, cette rencontre représente une opportunité en or de mettre en œuvre une stratégie endogène de résolution des différends coutumiers, socle de tensions communautaires explosives.

« Le présent séminaire de vulgarisation du document des politiques nationales de prévention et de règlement des conflits communautaires et coutumiers est un moment stratégique pour notre province », a déclaré avec emphase le commissaire divisionnaire principal Raus Chalwe, rendant hommage à l’engagement du président Tshisekedi.
Joseph Nzamba, secrétaire général aux affaires coutumières, a souligné l’urgence d’agir en amont. « Nous voulons que les conflits coutumiers qui se transforment en conflits communautaires ne puissent pas générer de violences. Lorsqu’il y a un conflit, il est important qu’on puisse d’abord recourir aux mécanismes pacifiques et résolution des conflits. Et surtout, là où il y a des menaces, qu’on puisse déjà mener des actions dans le cadre de prévention », a-t-il soutenu.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : une étude de 2023 a recensé 4239 conflits coutumiers en RDC, dont près de 400 rien qu’en Ituri. La mise en place de cette politique nationale marque donc un tournant décisif, s’alignant sur l’approche non militaire prônée par le commandant d’opération et gouverneur militaire de l’Ituri, le lieutenant général Johnny Luboya. En misant sur la sagesse ancestrale et les mécanismes de résolution pacifique, l’Ituri s’engage dans une nouvelle bataille, celle de la paix durable, où la tradition devient le fer de lance contre la violence.


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