Le temps presse pour la fonction publique congolaise. Le Président Félix Tshisekedi a fixé un ultimatum clair. 30 jours, c’est le délai imparti au gouvernement pour accoucher d’une feuille de route détaillée et sans équivoque pour la mise en œuvre de la nouvelle politique salariale tant attendue. Cette directive présidentielle, annoncée lors du dernier Conseil des ministres avant son déplacement à Rome, souligne l’urgence de traduire en actions concrètes la volonté de justice sociale et de modernisation de l’administration.
Face aux profondes inégalités qui minent la motivation et le rendement des agents publics, le chef de l’État insiste sur la nécessité d’un plan précis. Actions à mener, calendrier rigoureux, responsables clairement identifiés : tels sont les impératifs pour que cette réforme ne reste pas lettre morte. La Première ministre est chargée d’un monitoring constant pour garantir une politique robuste et pérenne.
L’heure n’est plus aux déclarations, mais à la production d’une feuille de route qui transformera enfin les attentes légitimes en améliorations tangibles pour les serviteurs de l’État. Le compte à rebours a commencé.
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