La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a donné le coup d’envoi, ce samedi, à un projet pilote ambitieux. Il s’agit la formalisation des petits et micro-entrepreneurs. Cette initiative, ancrée dans les priorités du Président de la République, vise à créer des emplois décents, à protéger le pouvoir d’achat et à promouvoir la dignité au travail. Elle s’appuie sur les ordonnances-lois n°22/030 et 031 du 8 septembre 2022, relatives à l’entrepreneuriat, aux startups et à l’artisanat.
EquityBCDC et Afrissur sont les partenaires du gouvernement dans ce projet, qui bénéficie à 350 Congolais, victimes d’incendies et d’inondations. Dans son allocution, le Ministre de l’Industrie, Louis Kabamba Watum, a salué l’implication de la Première Ministre. « C’est ici l’occasion pour moi de réitérer ma très haute considération à la Cheffe du Gouvernement pour sa particulière implication en vue de la réalisation de cette action gouvernementale qui, par la formalisation de nos entrepreneurs, vise à leur donner accès aux différents droits et avantages que l’Etat et l’écosystème entrepreneurial offrent », a-t-il souligné.

La formalisation offre aux entrepreneurs des assurances pour relancer leurs activités en cas de sinistre, des financements, un accompagnement technique et un accès aux marchés. Pour l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), ce projet marque le début d’une nouvelle ère, celle de la sécurisation et la pérennisation des petits et micros-entrepreneurs, artisans et commerçants.
Afrissur a développé une police d’assurance sur-mesure, offrant 1 000 USD en cas de décès ou d’invalidité de l’entrepreneur. Le Directeur Général d’Affrissur, Arsène Ntambuka, a souligné l’accessibilité de cette couverture.

Judith Suminwa a insisté sur les avantages de la formalisation. « La formalisation, ce n’est pas seulement remplir un formulaire. C’est accéder à un statut reconnu, à des droits, à des mécanismes de protection et à de nouvelles opportunités. C’est garantir la pérennité de votre activité, pouvoir grandir, embaucher, transmettre. C’est aussi permettre à l’État d’être au plus près de vos besoins et de mieux orienter les politiques d’appui. Ne voyez pas la formalisation comme une charge, mais comme un pas vers plus de sécurité et de reconnaissance », a-t-elle déclaré. Elle a également exhorté les institutions financières à faciliter l’accès à leurs services.
Ce projet pilote, qui a débuté avec 350 bénéficiaires, sera étendu à d’autres petits entrepreneurs à travers le pays.


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