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Mahagi : le Lieutenant Ngongo (FARDC) disperse les brouillards, l’aérodrome n’est pas sous le contrôle ougandais, mais au cœur de la traque anti-ADF

Une vague de rumeurs et d’inquiétudes s’est levée ces derniers jours à Mahagi, dans la province de l’Ituri, insinuant un contrôle de l’aérodrome local par les Forces de Défense du Peuple Ougandais (UPDF). Cependant, le Lieutenant Jules Ngongo, porte-parole militaire des FARDC en Ituri, a fermement démenti ces allégations, éclaircissant la situation et réaffirmant la pleine souveraineté congolaise sur ce site stratégique.

Selon le Lieutenant Ngongo, la présence de militaires ougandais à l’aérodrome de Mahagi s’inscrit rigoureusement dans le cadre des opérations conjointes FARDC-UPDF. Ces opérations, lancées pour traquer et neutraliser les terroristes des Forces Démocratiques Alliées (ADF) qui écument la région, sont un élément crucial de l’état de siège décrété par le Président Félix Tshisekedi en mai 2021. L’objectif est clair : éradiquer la menace ADF.

Une rumeur née d’un malentendu : la sécurité avant tout

La propagation de cette rumeur semble prendre sa source dans le refus des militaires ougandais d’être photographiés par la population et les restrictions d’accès à l’aérodrome. Un officier de l’UPDF aurait d’ailleurs déclaré avoir le pouvoir d’interdire la prise d’images et même l’atterrissage d’un avion, exacerbant les craintes de la population.

Le Lieutenant Ngongo précise que ces mesures sont des protocoles de sécurité standards en zone d’opérations. Elles ne signalent en rien un contrôle étranger, mais plutôt une prudence nécessaire pour les forces engagées dans une lutte complexe contre des groupes armés. La mutualisation des forces entre la RDC et l’Ouganda est une stratégie de collaboration, et non une délégation de souveraineté.

La souveraineté inviolable, malgré les enjeux frontaliers

Les observations de certains habitants de Goli concernant une entrée « brutale » des troupes ougandaises et la prépondérance du shilling ougandais dans les transactions locales sont des préoccupations légitimes liées à la proximité frontalière. Ces questions, bien que valables, ne remettent pas en cause l’accord bilatéral et le commandement des FARDC sur le territoire national.

La présence de l’UPDF, également signalée à Fataki (Djugu), s’inscrit dans cette même logique de mutualisation des efforts contre les groupes armés. Le gouvernement congolais, par la voix des FARDC, tient à rassurer sa population : l’aérodrome de Mahagi demeure sous l’autorité congolaise, au service de la sécurité et de la stabilité de l’Ituri.

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